Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mymy papote
Mymy papote
Publicité
Mymy papote
Newsletter
86 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 353 006
Archives

Sticker_PL

Pages
Derniers commentaires
22 mai 2012

Réseaux sociaux - angoisse

Qui n'est pas sur Facebook, Twitter ou autres réseaux sociaux.   Je sais, certaines personnes ne veulent absolument pas s'y inscrire, mais il faut le reconnaître qu'ils deviennent minoritaires.   Faut dire que s'inscrire sur Myspace, ne signifie pas pour certains, faire partie d'un réseau social, non, c'est juste pour la musique....

 

S'inscrire c'est rien, le plus dur vient après.

Le choix de la photo de profil
La première étape, quand on arrive sur les réseaux sociaux, c’est de choisir sa photo de profil.  Mais pas question de prendre n'importe quelle image au hasard dans notre galerie de photos.  Nous sommes nombreux à prendre en compte plusieurs critères et à :
  • Sélectionner un cliché qui nous met quand même un peu en valeur,

  • Sélectionner un cliché où on n’est pas complètement torchées, rapport à nos futurs employeurs ou contacts professionnels,

  • Pour peu que des membres de ta famille soient inscrits et ne savent pas que tu fumes ou que tu ne dis pas non sur un petit verre d'alcool de temps en temps, il faut en plus éviter toutes les photos où tu tiens une clope ou un verre à la main.

On s’inflige quand même pas mal de complications pour une image de 700Ko maximum.    Ca peut parraître idiot, mais quand on sait que la première chose, après notre nom, que les personnnes verront c'est notre bobine, d'où pas mal de photos de paysages, on comprend pourquoi on y met tant de soin.

L’angoisse du taggage du lendemain de soirée

Hier, soirée super entre amis,  bonne bouffe et bonnes bouteilles.  Pas question de rester seule dans mon coin, je suis là pour m'amuser, c'est tout.   Le lendemain, réveil tardif, tiens il est déjà 16h, et du fond de ma mémoire brumeuse deux souvenirs émergent :  c'était une chouette soirée, tiens, des photos ont été prises.

Quelques cafés plus tard, tu réalises ce qui s'est passé, tu te mets à transpirer, pire qu'avec une grippe et 40 de fièvre, tu te précipites sur ton pc, et te connectes sur Facebook pour voir, mais oui, il y a toujours des malins qui se lèvent plus tôt et qui postent tout ce qu'ils ont photographié la veille, si  tu peux encore sortir le regard franc et clair, ou te mettre illico presto un sac sur la tête, ou inventer une maladie grave qui te cloue au lit pendant deux semaines le temps que tout le monde oublie.   Malheureusement les photos, elles, elles restent sur Facebook.

En arrivant paniquée sur ta page d’accueil, tu remarques que tu as une centaines de notifications en attente parmi lesquelles tu peux trouver :

  • 50 taggages sur des photos. Sur les premières, tu resplendis, tu souris , ton teint est frais, tes dents sont blanches. Sur les autres, tu tombes, tu ris la bouche pleine, tu te renverses du vin blanc.

  • 1 message de ta meilleure amie sur ton mur à 5h30 du matin qui dit : « Mais bordel t’es où ? J’t'ai perdue pendant qu’on essayait de retrouver le mec tout mignon qui dansait tout seul, j’suis inquiète, réponds-moi vite ».

  • 49commentaires ; certains , hilares, proviennent de tes amis que tu as encore réussi à surprendre. D'autres laissés par ta famille . Ils disent juste « … ».

Ca t’apprendra à dormir tard, tiens (Une phrase que je me suis bien souvent dite).

La peur du tweet/statut bourré

On a beau essayer de contrôler un minimum son image sur internet (où, rappelons-le, nous n’avons pas vraiment le droit à l’oubli), il arrive que nous oublions nos résolutions à cause d’un évènement indépendant de notre bonne volonté. L’un des facteurs les plus fréquents reste l’alcool (encore, oui).

Légèrement éméchée, nous laissons parfois un peu trop tomber les barrières de l’intimité. Style, devine d'où j'écris : dans mon bain, dans les toilettes, tout endroit qui ne fera pas nécessairement rire l'autre.

Nous oublions de relire ce que nous écrivons, ce qui peut donner des phrases genre : suis pdkbndke   ce soieurn.  Alcool et orthographe, pas copains.

La peur de partager malgré soi la musique qu’on écoute

Depuis quelques mois, on voit fleurir sur Facebook les partages de playlist Spotify. Pourquoi pas.   C'est sympa de connaître les goûts musicaux de nos amis.  Le problème, c'est que nous voyons passer des étoiles filantes, des actualités si brèves, disparues aussi vite qu'apparues, que parfois tu te demandes si tu n'as pas révé.   Mais non, c'est réel.  Imagine ton ami se vante d'aimer le métal, et soudain, tu vois sur ton mur qu'il écoute du Céline Dion.  La honte !!!!  Pour lui, pas pour toi, tu t'en fous en général.   D'où cette illusion d'actualité.  C'est bien d'écouter de la musique, mais on a tendance à oublier que si on a 258 amis, ils sauront tous ce que nous écoutons .

Les stalkers

Petit rappel : les stalkers sont ces individus qui épient le moindre de tes gestes, soit pour de dénigrer, soit pour rester béas d'admiration devant tous nos faits et gestes (on peut rêver non). Je plaisante, car ça doit être très désagréable.  Vivre dans l'angoisse de voir tous nos propos raillés ou adulés. 

Et enfin, il y a ce que j'appelle les mouvements de panique virtuels, les fakes.

Qui n'a jamais ouvert Twitter et découvert un twitt disant : ovni apparu cette nuit dans le ciel belge.  (c'est un exemple)

Plusieurs genres de twiits apparaissent alors : des blagues , certains s'en foutent, d'autres paniquent et quelques uns sont enfin rationnels, mais perdus parmis tous les autres

Sur les réseaux sociaux, l'effet de groupe est impressionnant.  Qui n'a jamais relayé une info, partager un article ?  Qu'il me lance la première pierre.   Généralement, on le fait sans trop se renseigner.  Si on a un tant soit peu de cervelle, on lit l'article, on regarde sur internet si on découvre d'autres infos.  (merci Google).  Et c'est là, que généralement, on découvre une fois sur trois qu'un petit malin à lancer une rumeur sans vérifier quoi que ce soit et que l'info est reprise par tout le monde et amplifiée. Faut savoir que Facebook et Twitter, ça fait quand même pas mal de monde. 

Tout ça pour dire que les réseaux sociaux c'est chouette, mais qu'il faut savoir assumer, le bon comme le mauvais, savoir gérer, et ne pas faire de notre page le livre de notre vie.  On peut raconter, mais malgré tout, notre vie reste privée en partie.  Mais bon, je n'ai rien contre les gens qui écrivent même le moment où ils vont faire pipi, au cas ou quelqu'un se connecterait et ne le verrait pas en ligne.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité